L’investissement dans un logement étudiant n’est pas la décision la plus risquée à priori, mais il est nécessaire de prendre quelques précautions pour ne pas se tromper.
Il existe une plénitude de résidences étudiantes en France, gérées par des groupes privés, avec des offres toutes plus alléchantes que les autres. C’est là que la première précaution est à prendre. Elle est celle du choix du gestionnaire de résidence étudiante. En effet, il permet de se poser les bonnes questions et de faire de justes arbitrages. Des questions aussi simples que celles de la revente de biens ou du paiement du loyer peuvent sembler plus troubles lorsqu’il s’agit de ce type de placement. Il s’agit là de fondamentaux du marché et seul un bon gestionnaire semble être capable d’orienter vers la bonne décision.
Après ces réflexions préalables et un rendez-vous pris chez le gestionnaire, il convient de prendre compte les multiples avantages et la grande simplicité qu’offre l’investissement étudiant. L’intéressé achète une petite surface de type studio ou deux-pièces (80 à 120k euros) au sein d’une résidence proposant des services, ensuite le gestionnaire s’occupe de la location : il signe un bail commercial de neuf ans, ayant la tâche de trouver lui-même les futurs étudiants pour occuper les lieux.
Par ailleurs, tous les investisseurs ne sont pas éligibles à l’investissement étudiant. Ce type d’investissement s’adresse à un certain profil prêt à raisonner sur le moyen terme, et qui ne voit pas d’inconvénient à l’engagement sur neuf années. Le gestionnaire prendra soin de s’assurer que l’investisseur dispose bien de ce profil, mais pas que. Il doit prêter attention à certains critères tels que la proximité d’un campus universitaire. Ce critère n’est pas suffisant, il doit pouvoir évaluer la possibilité de recycler la résidence en logement au gré des mutations de la vie étudiante.